Le mano à mano entre les Panthères du Gabon et les Éléphants de Côte d’Ivoire aura finalement contrait les fauves gabonais, pour atteindre les Amériques, à un passage obligé par les hautes montagnes de l’Atlas.
Sur la terre des Lions, les Panthères seront face aux Aigles ce 13 novembre. Si l’on s’en tient à l’historique des confrontations entre ces deux forces, à la régularité et aux individualités du moment, l’avantage est clairement du côté des nigérians. Les Supers Eagles sont donc favoris sur ce match.
Heureusement, et on le sait tous, être favori n’est qu’un avantage sur le papier. D’ailleurs, cette position de favori pourrait même se retourner contre le rapace et constituer un poids qui l’empêcherait de déployer complètement ses ailes.
Oui, en effet, cette coupe du Monde sans les Panthères serait dommageable, surtout après un parcours aussi exceptionnel. Terminer juste dernière les ivoiriens mais avec un nombre de points bien supérieur à beaucoup de 1er dans certains autres groupes, il faillait le faire.
Mais d’un autre côté, cette coupe du monde sans les Supers Eagles serait simplement catastrophique. Déjà terminer deuxième à égalité de points avec les Guépards du Bénin dans un groupe constitué des Bafana Bafana d’Afrique du Sud, des Crocodiles du Lesotho, des Guêpes du Rwanda et des Guerriers du Zimbabwe, ce n’est guère reluisant pour une aussi grande Nation. Si en plus, elle est éliminée à ce stade, on peut aisément imaginer la suite (…)
Cet état de fait amène à une question fondamentale. Sur cette bataille Aigles-Panthères, qui a le plus à perdre ?
Une chose est certaine, la pression est du côté des Supers Eagles. Les Panthères elles, ont tout à gagner et les deux adversaires en sont conscients. Aussi, les performances des uns et des autres sont minutieusement scrutées par l’un ou l’autre des deux camps.
Le journaliste Charles Ogoula en faisait ainsi état dans l’un de ses reportages en parlant de la forme du principal atout offensif gabonais « La Panthère a rugit et le son est parvenu jusqu’au Nigéria ».

