Sur les 41 candidats inscrits au passage de grade national Kukkiwon, 40 ont brillamment réussi leur examen, organisé ce samedi 5 juillet par la Direction technique nationale de la Fédération gabonaise de taekwondo (Fégatae).
Fidèle à sa tradition annuelle, la Fégatae, sous la houlette de son président Me Denis Mboumba (3e Dan), a tenu à maintenir ce rendez-vous crucial pour l’évolution de ses licenciés. L’évaluation s’est déroulée au siège de la Fédération, en présence du Secrétaire général du Comité national olympique gabonais (CNOG), Walter Foula.
Encadrés par les maîtres Fulbert Ollomo Edzang (7e Dan) et Mac Alain Beke (6e Dan), les participants ont été soumis à cinq modules d’évaluation : techniques de base (positions, blocages, attaques, self-défense), poomsae, techniques de combat, ainsi que l’épreuve de kyokpa (casse). Un programme dense et exigeant, que les candidats ont relevé avec engagement et discipline.
À l’issue de l’examen, le maître Fulbert Ollomo Edzang s’est dit satisfait du déroulement de l’événement. « Le passage de grade s’est très bien passé. C’est devenu une routine bien intégrée par les clubs et leurs membres. Cela permet de mesurer le progrès de chacun », a-t-il confié.
Bien que non obligatoire, le passage de grade reste un exercice essentiel pour les pratiquants. Il leur permet non seulement d’évaluer leur progression personnelle, mais aussi de se situer par rapport aux standards techniques du Kukkiwon, l’instance mondiale du taekwondo.
Présent pour la quatrième année consécutive à ce rendez-vous annuel, le président de la Fédération gabonaise de taekwondo (Fégatae), Me Denis Mboumba, s’est dit pleinement satisfait. En accord avec les directives du Kukkiwon — organe mondial de référence pour le taekwondo — il a rappelé que chaque fédération affiliée à la World Taekwondo est tenue d’organiser au moins une session nationale de passage de grade par an. Une exigence que la Fégatae respecte rigoureusement.
« C’est une excellente chose, car cela nous permet d’évaluer le niveau technique de nos pratiquants. À l’issue de cette session, nous avons pu constater que nos athlètes sont bien préparés, maîtrisant parfaitement les techniques de base ainsi que les poomsae. Cela est très encourageant pour la promotion et la vulgarisation du taekwondo au Gabon », a-t-il déclaré.
